Une petite présentation ?
Je m’appelle Jouve Maxence, j’ai 30 ans. Je suis infirmier diplômé d’état et actuellement en reconversion professionnelle puisque je suis une formation pour devenir coach sportif. Je fais un bpjeps AF. Je pratique le crossfit depuis 3 ans.
Qu’est-ce qui t’a motivé à organiser cette compétition de crossfit ?
Tout d’abord mon projet d’études, je devais mettre en place un projet d’animation. Puis je suis moi-même compétiteur, quand tu peux trouver plusieurs compétitions par week-end en métropole, à la réunion. Tu en trouves que très peu sur toute l’année. J’ai voulu proposer aux pratiquants de Crossfit un événement supplémentaire. De plus, je souhaite ouvrir ma propre structure, donc je savais que ça serait une expérience importante pour la suite de mes projets.
Comment as-tu choisi les épreuves pour cette compétition ?
Nous sommes deux à avoir imaginé et conçu les épreuves des vikings contest. Avec Valentin, head coach a crossfit Freyja on a souhaité qu’avant toute élimination, qu’il y est un test sur l’haltérophilie, la gymnastique et l’endurance cardio-vasculaire et respiratoire. C’est ce qui selon nous définit le Crossfit. Donc, nous avons fait une compétition vraiment crossfit. Pour la demi-finale et la finale, nous avons souhaité ajouter des mouvements plus complexes.
Combien de participants y a-t-il eu pour cette compétition ?
il y a eu 107 athlètes et 40 bénévoles
Comment avez-vous géré les aspects logistiques de la compétition (inscription, équipement, sécurité, etc.) ?
Pour les aspects logistiques d’inscription, de leaderboard, j’ai choisi de passer par le site Scoring.fit. Quant à l’organisation globale, c’est moi qui ai tout préparé et échafauder, donc ça m’a demandé beaucoup d’heures de travail. Pour la sécurité, dans l’équipe de bénévoles, il y avait plusieurs soignants, kinésithérapeute, ce qui nous a permis d’avoir du personnel qualifié le jour de la compétition. Nous avons aussi testé le Wods au préalable, vérifier les temps de récupération entre chaque wod pour limiter au maximum le risque de blessures. Nous avons aussi fait attention aux distances de sécurité entre chaque athlète
Quels ont été les moments les plus difficiles lors de l’organisation de la compétition ?
Alors, il y a eu deux moments très difficiles pour l’organisation de la compétition. La planification pour réaliser les deux premiers wods en simultané tout en laissant un maximum de repos à chaque athlète. Et les abandons successifs d’athlètes pour diverses raisons, parfois juste avant le début de la compétition. Ça a demandé de relancer la communication à des moments où on devait se consacrer sur d’autres étapes. Mais dans l’ensemble, on a toujours très vite trouvé des remplaçants.
Comment as-tu mesuré le succès de la compétition ?
Tout d’abord l’influence le jour même, au plus gros pic, nous étions entre 250 et 300 personnes. Le respect du planning en termes d’horaires comme nous l’avions annoncé à la base. La cohésion entre tous, la venue d’athlètes et de bénévoles de partout de l’île. Et bien sûr en premier lieu le retour des athlètes. Beaucoup de messages positifs et de remerciements.
Quels sont tes projets futurs ?
Alors en premier lieu validé mon BPJEPS AF, ouvrir ma box de crossfit et bien entendu organiser de nouveau cette compétition. Malheureusement ma prochaine compétition se déroulera en métropole donc la deuxième édition des vikings contest ne sera pas réalisé par moi
Comment penses-tu que la compétition a contribué à la communauté de crossfit locale ?
Elle a permis aux athlètes de se rencontrer, mais aussi de s’ouvrir aux autres crossfiteurs (hors de leur box) de l’île. La réunion est riche en box donc je trouve ça top de rencontrer des personnes venues d’autre horizon. Pour certain déjà compétiteur, c’était un moyen de se revoir, de se mesurer aux amies, collègues, voir sa progression. C’était aussi la possibilité de se préparer aux open 2023. Puis pour d’autres, c’était découvrir l’univers de la compétition.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite organiser une compétition de crossfit ?
Je lui dirais de s’entourer de personnes autant motivées et investies que lui dans son projet. Et bien sûr d’avoir des bénévoles aussi investis que nous avons eu le jour J, car ils ont abattu beaucoup de travail et sont les réels acteurs de la réussite de cette compétition.
Pourquoi avoir choisi ce lieu pour organiser la compétition ?
Entre l’approbation de mon projet par la gérante et la tenue de la compétition, je n’ai eu que trois mois. Pour cette première édition, j’ai souhaité minimiser les coûts, pour reverser un maximum dans la compétition et notamment dans les prix des podiums. N’ayant pas le temps et les moyens financiers pour louer un gymnase, c’est naturellement que la box de Manapany a été choisie. Elle dispose d’une assez grande surface fonctionnelle, de plus la nouvelle salle de force était vraiment bien pour l’échauffement des athlètes.
Qui étaient les sponsors de la compétition ?
Alors les sponsors, il y avait donc bee thruster, hippi eat, soweto barber shop, Pat design sucré, Nature kreol, Discount nutrition, natur’oz, Aurélie Esthetic, Xperf.
Comment as-tu impliqué la communauté locale dans la préparation de la compétition ?
Un journal local (mon st jo) sur facebook a réalisé un article sur la tenue de notre évènement.
Quel genre de feedback as-tu reçu des participants et des participants ?
Alors les feedbacks de la part des spectateurs et des athlètes ont été très positifs sur l’organisation et la programmation. Bien sûr, on peut toujours améliorer certaines choses et avec le recul et les discussions, on se rend compte de certaines erreurs. Notamment deux qui me semble importante, la première sur le WOD 1 j’aurai diminué le nombre de calories pour les filles (même si une fois de plus, elles ont prouvé leur incroyable niveau, puisque certaines ont fait exploser les temps). Et sur le WOD Scaled demi-final, j’aurais changé les push press par du strict press. Ces retours sur la compétition n’ont été dites que de manière productive et en aucun cas de manières négative. Vraiment que de très bon retour.
Qu’est-ce que tu aimerais faire différemment si tu devais organiser cette compétition à nouveau ?
Alors comme beaucoup le savent, je souhaiterais déjà la faire sur deux jours au minimum dans un gymnase avec piscine, pour intégrer des épreuves supplémentaires afin de tester au mieux le fitness des participants. Je rêve de réaliser un trail qui serait composé de mini wod à des distances bien définies. Et surtout, j’inclurai de nouvelles catégories, en priorité les masters, mais aussi les Teen et Kids. Un autre de mes projets à moyen long terme est de développer la catégorie Adaptative, je pense qu’elle nécessite plus de mise en avant.
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